La Fédération nationale des professionnels du transport, affiliée à l'Union marocaine du travail (UMT), le Comité du dialogue associatif pour le suivi des problèmes de Casablanca, l'Union marocaine de la citoyenneté et des droits de l'Homme, ainsi que des chauffeurs de taxis, ont organisé jeudi à Casablanca un sit-in contre le tramway.
Cette protestation intervient quelques jours après le décès de Noureddine Azroudi, chauffeur de taxi et père de trois enfants, percuté par le tramway, alors qu'il traversait les voies en dehors des passages autorisés.
Casa Tram, société chargée de l'exploitation du tramway, avait alors annoncé que le comportement des usagers de la voirie, surtout des piétons et automobilistes, posent un sérieux problème. Pas moins de 180 accidents ont été enregistrés depuis la mise en service du tramway (12/12/2012), soit une fréquence élevée de 0,8 accident tous les 10.000 kilomètres parcourus par les rames.
Les manifestants, jeudi, à Sidi Moumen, ont exigé de Casa Tram de payer des dommages et intérêts à la famille de la victime, et deconstruire de barrières tout au long de la ligne du tramway, afin de protéger les piétons, les enfants et les personnes mal ou non-voyantes.
Ils ont également indiqué que “dans ce genre d'accidents, Casa Tram dit ne pas être responsable”, alors que “cette position se heurte au code de la route 05-52, qui la place en tant que premier responsable”.
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